Pluridisciplinaire dans son approche, le séminaire est le résultat d’un travail de réflexion mené par des chercheur.e.s de l’ERLIS depuis 2012 sur les espaces culturels, et plus particulièrement sur les espaces cachés et les espaces « autres » tels que le jardin (cf. Michel Foucault). Depuis la rentrée 2019-2020, le séminaire met l’accent sur les nouvelles approches (écoféminisme, écocritique, écopoétique, etc.) qui ont émergé au cours de ces dernières années dans le champ des « humanités environnementales ». Dans une perspective comparatiste et interdisciplinaire, ce séminaire tente de (re)penser l’articulation entre les espaces – qu’il s’agisse d’espaces à protéger, d’espaces en danger ou d’espaces menacés – et s’intéresse aux représentations et discours qui y sont liés (catastrophisme, « écocide », etc.). À l’ère de l’anthropocène, ce séminaire questionne les problèmes environnementaux à l’aune des permanences (culturelles, littéraires et historiques) dans l’espace européen, en mettant l’accent sur les espaces francophones et germanophones, tout en soulevant la question des (nouveaux) enjeux planétaires de la protection des espaces dans le contexte du changement climatique.